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  • : Le blog de Le SNJ de la SNIC
  • : Syndicat national des journalistes à Paris Normandie, Havre-Libre, Havre-Presse et progrès de Fécamp
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Qui sommes-nous ?

Les élus du syndicat national des journalistes de la  Société normande d'information et de communication (ex-Société normande de presse, d'édition et d'impression ou SNPEI)  vous proposent ce blog. Essentiellement à destination des salariés de Paris-Normandie, du Havre-Libre, du Havre-Presse, de Liberté-Dimanche (et de ses avatars) et du Progrès de Fécamp, ce blog a pour ambition de vous apporter les informations syndicales de l'entreprise, à l'exclusion des résultats économiques pour des raisons de confidentialité.
Le directeur de publication de ce blog est : Benoît Marin-Curtoud (snj_snic@yahoo.fr et b.marincurtoud@presse-normande.com). Les commentaires postés sur ce blog seront, le cas échéant, modérés, le SNJ se devant de respecter les lois sur la presse, sur la diffamation, sur la propriété intellectuelle.

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Face aux difficultés -qu'elles soient économiques ou déontologiques - qui rendent l'exercice du métier de journaliste de plus en plus difficile, face à la crise économique tout court, les élus de la SNIC vous proposent ce blog. Un outil pour vous permettre de réagir, d'exprimer vos attentes.
N'hésitez plus, syndiquez-vous !

 

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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 08:30

Avec plus de 50 % des voix au premier tour au niveau national, avec plus de 55 % des voix en Normandie, le SNJ a fait un très bon  score aux élections de la commission de la carte.

Malheureusement le quorum de 50 % des votants n'a pas été atteint. Il ne manquait que peu de voix pour qu'il le soit.

Il nous faudra donc revoter d'ici la fin juin. Dans les jours qui viennent les journalistes professionnels recevront leur matériel de vote.

Le dépouillement du premier tour souligne que le SNJ renforce sa position de premier syndicat de la profession. Ses prises de position, la défense du statut et de la presse en générale, en font le syndicat de référence pour les journalistes.

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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 08:17

Depuis une vingtaine d'année, les éditeurs de presse contestaient le principe même de la commission arbitrale et de la clause de cession applicable aux journalistes en cas de changement d'actionnaire de leur journal. Le conseil constitutionnel a été saisi d'une question prioritaire de constitutionnalité car deux éditeurs détaillaient que, selon eux, cette disposition introduisait notamment une rupture d'équité entre des salariés d'une même entreprise. Le conseil constitutionnel a balayé cette argumentation et a sanctuarisé tant la clause de cession que la commission arbitrale des journalistes, seule instance en capacité de fixer le montant des indemnités de licenciement pour des journalistes ayant plus de quinze années d'ancienneté. Un décryptage de la décision sur le lien suivant : 

http://odalage.wordpress.com/2012/05/14/la-commission-arbitrale-gravee-dans-le-marbre-par-le-conseil-constitutionnel/

Et aussi sur le site national du SNJ...

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 22:05

 

 images

logo actualisé 

 

 

 

 Dans le cadre de la défense de nos emplois, il faut demeurer mobilisés et continuer les actions. Ce mercredi 25 avril une assemblée générale de tous les personnels est convoquée au sein de la rédaction du Havre (boulevard de Strasbourg) à 13h30. Il s'agira notamment de vous expliquer quel crédit apporter à l'offre de reprise formulée par MM. Ellie et Huertas, à vous expliquer l'accueil reçu ce lundi 23 avril par le sous-préfet du Havre et par le maire du Havre Edouard Philippe. A l'issue de cette AG, une action sera décidée et pour que le maximum de personnes puissent y participer, la Filpac et le SNJ appellent à deux heures de grève.

Restons mobilisés

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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 11:44

Retrouvez l'album des photos de la manifestation devant le tribunal de commerce du Havre le 11 avril (onglet en bas à gauche). Ce dernier a accordé deux mois de répit aux salariés (jusqu'au 21 juin) pour examiner l'offre de reprise qui a été formulée. Celle-ci; périmètre de la régie pub inclus, propose 88 suppressions d'emploi contre 120 dans le plan précédent.

Les équipes syndicales se mobilisent dès aujourd'hui pour construire un contre-projet idéal permettant de limiter au maximum la casse sociale. Demain, vendredi 13 avril, une action est prévue à partir de midi car il faut maintenir la pression. Il faut s'inscrire auprès des élus... Bon courage à tous. Manif-au-Havre-le-11-avril-devant-le-tribunal-de-c-copie-7

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 18:15

Hier, près de deux cent salariés ont manifesté devant le tribunal de commerce du Havre tandis que les magistrats examinaient le "cas" Paris-Normandie et la Presse Havraise. Le tribunal de commerce, constatant qu'il existait une offre de reprise et voyant que la trésorerie permettait de prolonger l'activité, a décidé d'accorder un peu plus de deux mois de période d'observation supplémentaires. Prochain rendez-vous le 21 juin. PN TRIBUNAL 05Pour les élus et les équipes syndicales, ce répit permettra d'examiner profondément l'offre de reprise (elle n'est aujourd'hui que très peu détaillée). Un contact avec ces éventuels repreneurs sera très rapidement pris.

Ce répit, souhaité par les salariés, est une bonne mesure. Les lignes commencent de bouger un peu. Il faut maintenant poursuivre la mobilisation pour gagner le plus possible la bataille de l'emploi.

Dès vendredi, une nouvelle opération est organisée. Départ de Déville vers 12 h 15. Il faut s'inscrire auprès du CE.

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 02:09

 

Comité de groupe Hersant Media

(Filpac, SNJ, SNJ-CGT, FO, CFE-CGC)



La police aux portes du comité

Stop au PSE à Paris-Normandie

Non à ceux qui pourraient suivre !

 

 

Incident lors du comité de groupe extraordinaire réuni le 4 avril dans la région parisienne. Une interruption de séance est intervenue quand les représentants des salariés se sont aperçus que deux policiers en civil étaient en faction devant la porte de la salle de réunion. Notre direction craignait-elle une opération musclée des salariés du pôle normand, voire une séquestration ?

Alors qu'un rapprochement avec le groupe belge Rossel, annoncé depuis octobre 2011, est toujours en suspens, le comité de groupe a constaté une fois de plus la situation critique et pour le moins opaque du groupe Hersant Media.

L'utilisation massive de lignes de crédits transitant par les filiales, des frais de groupe exorbitants pour des prestations aléatoires, des remontées de trésorerie ont pénalisé les différentes filiales dans leur gestion et dans leur développement.

Le comité de groupe s'interroge sur la qualification légale d'une telle gestion au profit du seul actionnaire et au détriment de l'intérêt social et économique des entreprises qui y sont représentées.

Paris-Normandie fait aujourd'hui les frais de cette politique qui voit GHM tenter de régler via le tribunal de commerce du Havre ses incapacités de gestion avec une échéance inacceptable au 11 avril. Nous rappelons qu'un journal n'est pas un produit comme les autres ; l'information étant constitutionnelle elle ne peut pas être traitée de la même façon : tel était l'esprit du Conseil National de la Résistance.

Les élus du comité de groupe, forts de l'appui de nombreuses délégations et motions de soutien des élus de la presse nationale, régionale et départementale, réaffirment leur entière solidarité aux élus et aux salariés de Paris-Normandie et mettront tout en œuvre pour empêcher la casse d'une entreprise et la remise en cause de la pluralité de l'information.

Réunis le 4 avril dans un sentiment de défiance vis à vis de leur direction, ils renouvellent la demande d'ouverture de réelles négociations globales entre les représentants des salariés, les représentants de Rossel, Philippe Hersant, le SPQR ainsi que les pouvoirs publics. Dans l'attente de cette rencontre, ils demandent la suspension du PSE en cours et de tous ceux hypothétiques.

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 02:08

Ce jeudi restera dans nos mémoires comme une belle journée de printemps et... d'espoirs. Au lendemain de l'occupation pacifique mais réussie (puisque fortement médiatisée) du golf de Nantilly, deux autres événements sont venus regonfler le moral des troupes.

Dès 9 h, la secrétaire du CHSCT était à la barre du tribunal de grande instance, traduite en référé par la direction, pour avoir refusé de signer une convocation. Malgré l'opposition de la partie adverse, elle a obtenu le renvoi de l'affaire au 12 avril, soit au lendemain de la décision attendue du tribunal de commerce du Havre.

Ouf de soulagement 

Le CE, qui devait se tenir à 9 h lui aussi, mais a été retardé du fait de ce rendez-vous judiciaire, a appris par Me Hess, administrateur judiciaire, l'existence d'un repreneur potentiel. En effet, l'offre des sieurs Ellie et Huertas (anciens dirigeants de la Socpresse) a été jugée recevable, bien qu'incomplète à ce jour. De ce fait, le plan social de notre directeur, surdimensionné, a été immédiatement suspendu. Une gifle, pour cette direction en qui le personnel n'avait plus aucune confiance (cf vos motions de défiance). Cette offre de reprise permettra à Me Hess de demander au tribunal de commerce, le 11 avril prochain, la prolongation de la période d'observation pour deux mois. Le temps, pour le comité d'entreprise, d'examiner l'offre de reprise présentée, ou tout autre qui surviendrait, si par hasard Rossel venait à sortir du bois.  

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 14:48

Ahurissante séquence imposée par la direction de la SNPEI. Dans la nuit du 1er au 2 avril, au motif que les syndicats SNJ et SILPAC-CGT avaient inséré dans le déroulé de toutes les éditions un communiqué syndical de quatre pages pour donner à nos lecteurs des informations sur la situation difficile que traversent nos titres, la direction a choisi de bloquer la distribution de tous les journaux de la SNPEI. Seuls quelques lecteurs ont été servis dans l'Eure.

C'est sans doute une première mondiale : il n'y avait aucun gréviste, les journaux ont été tirés normalement, mais le patron a préféré supprimer l'information plutôt que de la distribuer. Belle leçon de journalisme, belle leçon de démocratie, et superbe mépris pour nos lecteurs et annonceurs (ceux que la direction ne cesse d'évoquer quand des actions mènent à une non parution, fût-elle partielle).

Le communiqué, qui s'inscrivait dans les actions des « Lundis de Paris-Normandie », n'avait pourtant rien d'un brûlot, surtout aux yeux des 112 salariés qui – selon le PSE – devraient bientôt recevoir des lettres de licenciement. Il s'agissait d'expliquer comment Philippe Hersant s'était désengagé de notre avenir, de souligner que les salariés avaient voté à une large majorité la défiance à l'encontre de la rédaction en chef et de la direction, d'adresser un message aux patrons de presse et de rappeller les actions et les soutiens que la SNPEI a reçu. Il s'agissait aussi de démontrer comment les contours de la future entreprise allaient dégrader la pertinence des titres et étaient un gage d'appauvrissement futur. Pour nos lecteurs, ces informations étaient quand même un minimum.

Le communiqué avait été inséré à la place des pages télé et remplaçait dans une seule édition une page rédactionelle. Responsables, les syndicats SNJ et SILPAC-CGT avaient très minutieusement choisi cet emplacement pour éviter le plus possible un impact sur les annonces décès (qui n'étaient pas touchées), le rédactionnel et la publicité (seules celles insérées dans la page télé auraient été impactées).

Mais la direction a fait son choix, dégradant encore davantage la situation de la trésorerie de l'entreprise, rapprochant finalement la SNPEI de l'objectif poursuivi par GHM : la liquidation. Alors qu'on ne vienne surtout pas demain faire le procès des syndicats, dire qu'ils seraient ne fût-ce que très partiellement responsables des suites qui s'annoncent devant le tribunal de commerce : par son choix de ne pas diffuser les titres, la direction a montré clairement où elle voulait aboutir. Demain, tous à Torcy pour montrer à Groupe Hersant Media de quel bois les Normands se chauffent. 

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 18:45

 

 

Ce vendredi après-midi, à l'appel de la Filpac et du SNJ une cinquantaine de salariés de la SNPEI a organisé une opération  "Péage gratuit " sur l' A 13 à la hauteur d'Heudebouville.  2000 journaux et autant de tracts ont été distribués aux automobilistes visiblement sensibilisés au devenir des titres de la Presse normande. 

 Avant le rendez-vous de Torcy, la mobilisation se poursuit. Demain, samedi, nous ferons entendre nos voix à la foire de Rouen. Tous les collègues disponibles ont rendez-vous  à 15 heures aux portes de la foire. La défense de nos emplois passera par nos actions.

 

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 06:20

photo manif Paris

Entre 200 et 400 personnes se sont retrouvées hier après-midi à l'appel du SNJ et de la Filpac devant le ministère du Travail où une délégation de représentants nationaux et des différents titres de GHM a été reçue par Bruno Dupuis, conseiller de Xavier Bertrand. Vincent Peyrègne, conseiller de Frédéric Mitterrand était également présent. Il a redit le soutien du ministre qui avait rencontré une délégation du SNJ dimanche soir.
Il s'agissait "d'une première réunion", a souligné le conseiller du ministre qui semble vouloir ramener les représentants de GHM et Rossel, mais aussi du SPQR, autour de la table.
De notre côté nous avons réclamé des négociations transparentes, avec toutes les parties du dossier et la non-liquidation de Paris Normandie.  "Nous ne pouvons arrêter une procédure collective", a répondu Bruno Dupuis. "Mais plusieurs sorties sont possibles", évoquant une prolongation de la période d'observation mais aussi des dispositifs pour "conforter une offre de reprise et trouver les solutions les plus favorables à l'emploi".
Nous avons insisté à nouveau sur un modèle initié par Philippe Hersant : faire fi de la négociation et aller directement régler le dossier au tribunal de commerce. Modèle qui pourrait se reproduire à l'envi demain dans la presse.

Les conseillers ont bien capté le message et la détermination du SNJ et de la Filpac à obtenir enfin un dialogue social digne de ce nom. Dialogue qui, pour le moment, est resté un dialogue de sourd face à l'actionnaire principal de GHM. Depuis la Suisse, Philippe Hersant aurait-il coupé toute liaison avec la France ? La manière dont il traite les salariés de France mais aussi des territoires d'Outre-Mer laisse en tout cas le penser.

Plusieurs arrêts de travail devraient fortement perturber la parution d'un certain nombre de titres de GHM mais aussi plus globalement de la PQR. Le SNJ réaffirme sa solidarité avec ces initiatives.
Il lance lui aussi une mobilisation forte en région mais aussi dans la presse nationale pour le 11 avril, jour où le tribunal de commerce du Havre se prononcera sur l'avenir de la presse normande. Un signal fort doit être envoyé ce jour-là pour marteler ce message : "La presse est un espace essentiel du débat démocratique ; la survie de nos emplois, c'est la survie de cet espace".

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