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  • : Le blog de Le SNJ de la SNIC
  • : Syndicat national des journalistes à Paris Normandie, Havre-Libre, Havre-Presse et progrès de Fécamp
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Qui sommes-nous ?

Les élus du syndicat national des journalistes de la  Société normande d'information et de communication (ex-Société normande de presse, d'édition et d'impression ou SNPEI)  vous proposent ce blog. Essentiellement à destination des salariés de Paris-Normandie, du Havre-Libre, du Havre-Presse, de Liberté-Dimanche (et de ses avatars) et du Progrès de Fécamp, ce blog a pour ambition de vous apporter les informations syndicales de l'entreprise, à l'exclusion des résultats économiques pour des raisons de confidentialité.
Le directeur de publication de ce blog est : Benoît Marin-Curtoud (snj_snic@yahoo.fr et b.marincurtoud@presse-normande.com). Les commentaires postés sur ce blog seront, le cas échéant, modérés, le SNJ se devant de respecter les lois sur la presse, sur la diffamation, sur la propriété intellectuelle.

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Face aux difficultés -qu'elles soient économiques ou déontologiques - qui rendent l'exercice du métier de journaliste de plus en plus difficile, face à la crise économique tout court, les élus de la SNIC vous proposent ce blog. Un outil pour vous permettre de réagir, d'exprimer vos attentes.
N'hésitez plus, syndiquez-vous !

 

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 18:19

Rodolphe Baron de Rue 89 publie une intéressante enquête sur la précarité d'un journaliste en province. A lire, avec plein de liens utiles.

Laurent, journaliste en région : 1476€ par mois et des avantages

Rodolphe Baron | Rue89

 

Avant, Laurent (le prénom a été changé), 39 ans, a été prof d’histoire-géo remplaçant. Correspondant en région de longue date, il a longtemps hésité entre la voie pour laquelle il était formé et celle qui l’attirait. L’année 2006 marque l’épilogue de dix ans de bons et loyaux services dans l’Education nationale.

Laurent laisse tout tomber pour le journalisme, l’aventure, la précarité aussi. Il « monte à Paris » et découvre la précarité des pigistes parisiens. Il déchante et revient à la région, en Rhône-Alpes, où il trouve un job à la matinale d’une radio lyonnaise.

 

La suite :

http://www.rue89.com/rue89-eco/2013/04/02/laurent-journaliste-region-1-476-euros-mois-quelques-avantages-240847

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 10:50

 Le Syndicat national des journalistes (SNJ), première organisation de la profession, prend acte de l’accord intervenu entre Google et les éditeurs de presse, annoncé ce 1er février à l’Elysée par le président de la République.

Le SNJ note que la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, s’était personnellement engagée auprès de notre syndicat à ce que les journalistes soient associés à cette négociation et constate avec regret que cela n’a pas été le cas.

Il rappelle qu’en tout état de cause, conformément à la loi du 12 juin 2009, toute somme perçue par les éditeurs au titre de l’exploitation d’œuvres journalistiques par des tiers autorisés a nécessairement vocation à être reversée aux journalistes du titre concerné.

Le SNJ ne doute pas que les modalités de ce reversement seront rapidement arrêtées.

 


Quelques éléments de compréhension de ce qui se joue dans cette affaire
Les medias, qu'ils soient traditionnels ou pure players, ont longtemps eu besoin de Google, surtout en France, pour référencer les contenus et les proposer aux internautes.
"Les médias ont accepté de jouer le jeu de Google"

Face au projet de taxe Google sur le référencement des contenus de presse, le site américain menace de ne plus référencer les médias français. A quel point cela peut-il être dangereux pour eux? Explications avec Christelle Macé, directrice des audiences à L'Express.

Quelle est l'importance de Google et de Google News pour les médias?

En France, Google apporte environ 40% de son audience à un grand média. La moitié de ces 40% vient de Google News, la partie de Google consacrée à l'actualité. C'est donc une source de trafic importante pour un site d'information.

Or, les grands sites d'information sont dans une course à l'audience: leur modèle économique est un modèle publicitaire. Ils cherchent à avoir un maximum de visiteurs pour que les annonceurs paient plus cher pour afficher de la pub. Tous jouent donc avec les mêmes règles, fixées par Google.

 

La suite de l'interview ici :

 

(http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/les-medias-ont-accepte-de-jouer-le-jeu-de-google_350365.html)

 

 

Mais, et ce n'est un paradoxe pour aucun journaliste, les grands sites d'information veulent de Google un comportement plus vertueux encore que le leur, ainsi que le dénonce un contributeur au site de l'Express.
L'Express Yourself est une rubrique de lexpress.fr où les lecteurs s'expriment et donc fournissent du" contenu" gratuitement.

"Comment qualifier vos propres méthodes qui consistent à alimenter une grande partie de vos contenus éditoriaux par des sources gratuites ou demandant bien peu d'investissements (par exemple en "bâtonnant" des dépêches de l'AFP)? Un exemple: les contributeurs du Plus du Nouvel Obs ou d'Express Yourself ne sont pas rémunérés pour la majorité d'entre eux. Ne sont pas non plus rémunérés les blogueurs invités sur le site de Marianne. Le Figaro se montre plus cynique encore: les tribunes (rédigées gratuitement par des politiques, chercheurs, personnalités...) sont en accès payant!
Pourtant, tous ces textes se retrouvent régulièrement en Une des sites d'infos, au milieu des articles rédigés par des journalistes qui, eux, sont rémunérés."

La suite ici :
( http://www.lexpress.fr/actualite/medias/chers-patrons-de-presse-vous-demandez-a-google-d-etre-plus-honnete-que-vous_1211460.html )
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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 18:17
La réunion du 15 février au siège du SPQR n’aura été qu’un simulacre de négociation

Après une 1re réunion, où très généreusement le SPQR a proposé d'augmenter les seuls minima sociaux de 1,2 % (alors que la quasi totalité des rédactions de la presse quotidienne régionale bénéficie de salaires qui sont, fort heureusement, supérieurs aux minima), une 2e réunion provoquée en urgance à la suite d'une menace de grève n'a pas donné grand chose aujourd'hui à Paris.

 

 

Le SPQR persiste dans sa volonté destructrice consistant à ne négocier la politique salariale de branche que sur les minimas, et non comme auparavant, sur les salaires réels. Constatant que l’attitude du SPQR vise à instaurer une baisse généralisée des salaires de l’ensemble des catégories de salariés, les organisations syndicales CGT - CFDT - CFTC - CGC - FO - SNJ confirment leur appel à cesser le travail le vendredi 18 février. Cette journée d’action entraînera une non-parution des titres daté du 19 février.

Au-delà de ce mouvement, les organisations syndicales appellent les salariés à rester mobilisés pour envisager toutes formes d’actions ultérieures et amener la partie patronale à reprendre les négociations sur la base d’une véritable politique salariale de branche.

Les organisations syndicales, dans ce contexte, ont décidé et annoncé à l’issue de la réunion la suspension de l’ensemble du calendrier des négociations de branche PQR-PQD.

Paris,

le 15 février 2011

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 10:42
 On ne résisite pas à sortir de nos archives une vidéo de janvier 2009. Alors même que nos patrons de la PQR freinaient des quatre fers pour accorder (ce qu'ils ne firent pas) une augmentation générale des salaires en rapport avec l'inflation, Frédéric Aurand distillait ses vérités à la télé.



" L'envol des salaire dans la presse monsieur mais si vous saviez... !!!! "

 

Sur le site

http://actu.orange.fr/buzz-Orange-Figaro/20090119/427-interview-frederic-aurand.html

 

 , vous trouverez en vidéo le regretté Frédéric Aurand, début 2009, ex-bras droit du Groupe Hersant Média expliquer comment "les salaires s'envolent dans la presse chaque année " compte tenu de" l'existence d'accords spécifiques à cette profession. Un comble et un pur moment de plaisir pour tous les salariés de la SNPEI dont les salaires sont quasi gelés depuis des années, les indices sans rapport avec les fonctions réellement exercées et les notes de frais quasi interdites itou.  Frédéric Aurand, un comique qui s'ignore ?

 

http://actu.orange.fr/buzz-Orange-Figaro/20090119/427-interview-frederic-aurand.html

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 00:19
Drôle de situation à la SNPEI. Au terme de deux négociations sur les salaires, la direction faisait des propositions de revalorisation et d'extension des tickets restaurants mais refusait d'accorder des augmentations générales au motif que seule la branche devait le faire. Rien n'interdit à une entreprise d'être mieux disante que la branche, surtout si celle-ci se délite et s'avère inéfficace dans cette négociation-là. Le tout, évidemment, à l'aune d'une situation économique extrêmement contrainte. Par contre la direction annonçait des revalorisations individuelles de bas salaires parmi les journalistes ainsi que dans le collège employé. C'est sans état d'âme que le SNJ (ainsi que la CGC) a signé. Mais le syndicat majoritaire n'a pas donné sa caution à ce document, estimant sans doute que sa principale revendication – l'augmentation collective des salaires – n'a pas été satisfaire. Dont acte. Mais le cocasse, dans cette affaire, c'est que c'est la signature des deux syndicats catégoriels (ouh, le vilain mot) qui va permettre à tous les salariés, quel que soit leur collège, d'obtenir le bénéfice de ces tickets revalorisés et surtout étendus aux CDD (qui sont pour certains des quasi permanents, aux rotatives notamment). En clair, si les journalistes et les cadres n'avaient pas signé, les ouvriers en CDD n'auraient pas eu de chèque-déjeuner. Allez, encore un effort et le SNJ va devenir intercatégoriel, quitte à rallier le panache de Sud-Solidaires (dont il est membre fondateur).
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