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  • : Le blog de Le SNJ de la SNIC
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Les élus du syndicat national des journalistes de la  Société normande d'information et de communication (ex-Société normande de presse, d'édition et d'impression ou SNPEI)  vous proposent ce blog. Essentiellement à destination des salariés de Paris-Normandie, du Havre-Libre, du Havre-Presse, de Liberté-Dimanche (et de ses avatars) et du Progrès de Fécamp, ce blog a pour ambition de vous apporter les informations syndicales de l'entreprise, à l'exclusion des résultats économiques pour des raisons de confidentialité.
Le directeur de publication de ce blog est : Benoît Marin-Curtoud (snj_snic@yahoo.fr et b.marincurtoud@presse-normande.com). Les commentaires postés sur ce blog seront, le cas échéant, modérés, le SNJ se devant de respecter les lois sur la presse, sur la diffamation, sur la propriété intellectuelle.

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 12:16
 

SYNDICAT NATIONAL
DES JOURNALISTES DE LA SNPEI

 

Newsletter du lundi 11 janvier 2010

 

 

 

Gare à une nano-NAO, voire une narco-NAO

NAO : trois lettres pour au moins une ambition, une véritable politique salariale au sein de la SNPEI. Négociation annuelle obligatoire, cette rencontre avec la direction doit fixer le cap de l'entreprise tout en faisant droit au contexte économique. Aux syndicats de revendiquer, à la direction d'accorder (et les directions le font d'autant mieux que les salariés sont mobilisés). Attention : il s'agit de parler salaires de façon collective, les augmentations individuelles étant du ressort hiérarchique voire de la délégation du personnel. A la SNPEI, la direction a tenu une première séance de la NAO 2009 (pour application en 2010) vendredi dernier. C'est la semaine prochaine qu'on saura les arbitrages effectués par la direction.

Le SNJ a fait le constat que les négociations de branche au SPQR semblaient dans l'impasse. S'arc-boutant sur les chiffres de l'inflation INSEE et sur la crise, le SPQR a en effet décidé de ne pas revaloriser les salaires en 2009. Mais le SNJ a fait le constat suivant : d'une part l'indice Insee est très partiel et ne répercute pas ou peu des hausses qui sont pourtant subies au quotidien (loyers, tarif de l'énergie domestique, forfait journalier, hausse des mutuelles, prix de certaines denrées alimentaires de base, impôts locaux....) D'autre part chacun d'entre nous a pu constater, crise ou pas, que la stagnation des salaires en 2009 avait rendu un peu plus difficile de joindre les deux bouts. C'est pour cette raison que le SNJ a revendiqué une hausse générale des salaires de 3 %. La CGT, soulignant l'intensification du travail depuis deux ans (a effectif bien moindre, le même nombre de produits), a fait une demande similaire (4%). La direction, sourde à ces revendications, s'en est remise aux négociations de branche, estimant même que les salariés n'ont pas pendant cette période « vécu une dégradation du pouvoir d'achat ». On lui laissera la responsabilité de ces paroles...

Ce n'est que le 19 janvier que la direction doit rendre ses arbitrages. Alors même qu'elle a souligné les efforts fournis par les salariés au cours de cette période, quand bien même le contexte difficile (crise de la presse, crise des journaux d'annonce avec Paru-Vendu qui ne tire plus les résultats de GHM vers le haut), il serait regrettable qu'elle soit sourde aux arguments des organisations syndicales, et donc aux salariés. Gare à une nano-NAO, dont le bénéfice pour les salariés, malgré leurs efforts, serait si faible qu'il deviendrait invisible. Gare à une narco-NAO, dont l'objectif serait d'endormir les salariés en accordant le minimum symbolique au mépris de la réalité sociale de l'entreprise. Ce serait d'autant plus mal vécu que, comme nous l'évoquions dans une Newsletter précédente, la masse globale des 10 plus haut salaires de l'entreprise a progressé de près de 11 % en deux ans. On aimerait bien qu'une hausse similaire s'applique à la masse salariale globale...

Fidèle à ses engagements le SNJ a aussi réclamé que les plus bas salaires de la rédaction (indices 120 et inférieurs) aient de meilleures perspectives, étant dit que la grille des salaires PQR définit les fonctions des personnes titulaires de salaires « 120 » et inférieurs. Force est de constater que les bas salaires de la SNPEI, au vu des missions qu'ils assurent, devraient tous bénéficier de salaires d'au moins 130. « Mais la grille est obsolète, il faudrait la toiletter », estimait la direction. La grille est peut-être « obsolète », mais c'est le texte qui lie les partenaires sociaux. On ne peut d'un côté s'en remettre à la branche PQR pour les augmentations collectives et de l'autre écarter la grille des salaires PQR au prétexte d'une supposée obsolescence. A ce jour 26 journalistes bénéficient d'un salaire à l'indice 120 ou inférieur », soit près du quart de la rédaction. Si cet indice se comprend éventuellement pour de purs débutants sortant de la deuxième année de stage, bien des salariés ayant des années d'expérience et des missions complexes doivent évoluer. La direction a indiqué vouloir poursuivre dans la voie qu'elle s'était donnée en 2007 en augmentant 9 des 32 salariés ayant un indice 120 ou inférieur. On verra.

En outre, constatant que la valeur faciale des tickets restaurant (dont l'extension à tous les salariés a été obtenue il y a deux ans) n'avait pas évolué depuis au moins 2004, le SNJ a réclamé que sa valeur soit portée à 8€ (une augmentation justifiée par les tarifs de la restauration et de l'alimentation qui n'ont pas baissé, c'est un euphémisme, dans l'intervalle). A titre subsidiaire, le SNJ a détaillé qu'il était favorable à une autre répartition de la cotisation afférente à ces tickets. Aujourd'hui l'entreprise en cotise 50 % de la valeur. Elle peut légalement porter sa contribution à 60 %.

Enfin, estimant qu'en 2007 la direction avait fait la moitié du chemin en portant l'indemnisation des kilomètres de 0,30 à 0,35 ct d'euro, le SNJ a réclamé – au vu des indemnisations qui se pratiquent dans les autres titres de la PQR - que ce montant soit porté à 0,40 ct d'euro/km.

Prochaine séance de négociation : le 19 janvier. D'ici là, n'hésitez pas à interpeller vos responsables hiérarchiques afin de faire remonter vos revendications.

 

 

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