Nous tenons à rappeler deux choses :
- L’endettement du groupe de 225 millions d’euros provient de l’acquisition de la Comareg en 2003 pour 135 millions d’euros et l’acquisition des journaux du sud en 2006, pour 160 millions d’euros, le tout couvert exclusivement par endettement du groupe.
- Entre 1990 et 2010 l’effectif des quotidiens normands a été divisé par deux, de 632, nous sommes passés à 330. Dans ce même temps la diffusion à également été divisée par deux, nous sommes passés de 146.700 exemplaires à 75.000 exemplaires. Le groupe n’a pas su préserver l’activité et l’effectif du pôle normand.
Sur les 25 millions d’euros investit par le groupe, ils ont été financés par :
- Les cessions des sièges sociaux du Havre et de Rouen
- La cession des hebdomadaires normands acquis sur les fonds de la SNPR et revendu à notre concurrent Ouest France pour 20 millions d’euros.
Depuis la restructuration de 2005 nous sommes dans des conditions d’exploitation plus difficiles avec des locations immobilières et nous avons remonté 8,6 millions d’euros en management fees au groupe GHM.
Avant cette restructuration Philippe Hersant négociait la cession de la Socpresse au groupe Dassault pour plus d’un milliard d’euros qu’il s’est empressé de convertir en francs suisses.
Les 25 millions d’euros que le groupe prétend avoir investie aurait été mieux employés en dotant l’entreprise d’un outil industriel performant.
Il appartient donc maintenant à Philippe Hersant de réparer le préjudice qu’il s’apprête à faire subir aux salariés du pôle normand